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CIDFF du Loiret, restez informé(e) sur les derniers développements, les actions en cours et les événements à venir dans notre lutte pour l’élimination des violences faites aux femmes.

8 mars 2025

Déclaration du CIDFF du Loiret 

Orléans – Place de Gaulle

Par Colette MARTIN-CHABBERT co-présidente du CIDFF

Les Centres d’Information pour les Droits des Femmes et des Familles – les CIDFF – représentent le premier réseau associatif pour l’accès au droit des femmes en France. Il s’appuie sur des bénévoles et des professionnelles qui apportent leur expertise et leur savoir-faire dans des permanences, dans des actions de sensibilisation, dans des partenariats indispensables pour que chaque association, chaque organisation apporte sa pierre dans sa spécialité, et concoure à construire une société d’égalité entre les femmes et les hommes.

Le CIDFF du Loiret informe chaque année :

• individuellement entre 1300 et 1500 personnes accueillies dans 22 permanences juridiques gratuites et confidentielles :
• dans les agglomérations d’Orléans et de Montargis ;
• en milieu rural dans des Maisons France Service et les chefs-lieux de cantons du département ;
• dans trois Lieux d’Accueil et d’Écoute pour les femmes victimes de violences à Orléans, Gien et Montargis.
• collectivement 3700 personnes, comprenant la jeunesse dans les collèges, les lycées, les quartiers prioritaires. Information juridique, égalité filles-garçons, discriminations, citoyenneté, parentalité, violences faites aux femmes et prévention, cyber violences sont abordés dans ces actions collectives.

Si notre action se poursuit depuis plus de cinquante années, c’est parce que rien n’est définitivement acquis en matière d’égalité. Pourtant, les obligations légales, propositions et recommandations ne manquent pas et nous avons besoin du soutien et de l’aide des pouvoirs publics pour faire reculer les inégalités, le sexisme, les violences dans la vie familiale, sociale, professionnelle. Il faut inlassablement poursuivre la mise en œuvre de nos actions dans les domaines de l’éducation et de la culture, dès le plus jeune âge. Elles constituent des leviers pour faire évoluer dans les mentalités et dans les faits la place des femmes dans la société malgré les obstacles, les résistances et les préjugés les plus farouches.

Le 8 mars est l’occasion de rendre hommage aux femmes connues ou inconnues, aux philosophes du siècle des lumières, au mouvement syndical et associatif, pour les acquis incontestables obtenus après des siècles de luttes individuelles et collectives portées par la volonté et l’élan féminin et féministe.

J’ai dit « féministe » parce que nous devons inlassablement défendre le mot, afin qu’il ne soit ni dévoyé ni moqué ; lui donner son sens intégral et fort, dans toute l’acception du terme : que les droits des femmes soient les mêmes que ceux des hommes, dans le respect de l’égalité et des différences.

La journée internationale des droits des femmes le 8 mars a une signification forte. Partout dans le monde, des femmes luttent au péril de leur vie pour leur liberté et l’exercice de leurs droits fondamentaux. En Iran, avec le mouvement « Femme, vie, liberté » ; en Afghanistan, avec la prise de pouvoir des talibans depuis l’été 2021, en Ukraine et dans de nombreux pays agités par des guerres où le viol des femmes est utilisé comme une arme.

Chaque jour de l’année et à la lumière du 8 mars, nous revendiquons le respect des droits des femmes et défendons nos valeurs, nos idées et nos actions pour que ces droits progressent et perdurent. Nous ne devons jamais oublier, avec toutes les associations présentes aujourd’hui :

• Que des femmes luttent pour l’égalité et la reconnaissance de leurs droits fondamentaux et subissent l’oppression et la torture dans le monde entier ;
• Que les décisions et les actions sont toujours meilleures lorsqu’elles sont le résultat de l’expression de personnes aux expériences diverses, aux sensibilités différentes et aux points de vue variés ;

Que nous sommes invitées constamment à agir pour bousculer les rouages de la domination masculine et construire une société réelle d’égalité.